Société asiatique Samuel THEVOZ

Communications :

Monsieur Samuel THEVOZ, (Docteur ès Lettres de l’Université de Lausanne),
a présenté les communications suivantes lors des séances du vendredi :

Séance du 16 décembre 2011

« L’éveil de Jacques Bacot à la tibétologie : du drame sacré de Gata aux horizons de Népémakö »

Bien peu ont su que Jacques Bacot avait été un voyageur audacieux, mieux encore : un explorateur ». Ainsi Marcelle Lalou, son élève et collègue dévouée, soulignait-elle, dans la nécrologie qu’elle lui consacrait en 1965, la discrétion du célèbre tibétologue ; c’est ce même passé ignoré que rappelait Anne-Marie Blondeau en 1988 dans sa préface à la première réédition du Tibet révolté, second des récits de voyage de Bacot dont la publication remontait à 1912.
L’on connaît mieux, sans doute, le parcours métropolitain de Bacot. Celui-ci se met à fréquenter les cours de Sylvain Lévi à partir de 1908, soit au retour de son premier voyage (Dans les marches tibétaines, récit publié en 1909). En termes académiques, l’on est donc en droit d’identifier là le début de sa carrière dans les cercles orientalistes parisiens et internationaux.
Pourtant, c’est avant tout à ses deux périples au Tibet et à sa rencontre avec les Tibétains que Bacot doit son intérêt pour l’orientalisme et la tibétologie. Or, dans le récit même de son expérience vécue in situ, se dessinent le regard renouvelé et les objets d’étude inédits que Jacques Bacot apportera à ce qu’on appelait encore les « études thibétaines ».


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