Manifestations Une carte archéologique pour la Gaule (Première partie)

Une carte archéologique pour la Gaule (Première partie)

E-exposition Avril 2013

 

L’archéologie de la Gaule mise en valeur par la Carte archéologique de la Gaule (Première partie)

« La collection de la Carte archéologique de la Gaule (CAG) a été créée, en 1930, par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, pour établir l’inventaire le plus complet et le plus scientifique possible de la documentation et des connaissances acquises sur les sites archéologiques de France, du début de l’âge du fer au haut Moyen Âge. Après deux interruptions, dues à la guerre et à un temps de réorganisation, la collection, qui avait atteint 26 numéros, a redémarré, en 1988 (…) sous l’impulsion de Michel Provost. (…) En 1992, devant l’ampleur de la tâche qui restait à accomplir pour couvrir l’ensemble de la France, le Ministère de la Culture ainsi que l’Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (A.F.A.N.) ont décidé de s’associer à l’Académie pour poursuivre ce travail. » (Jean Leclant, 1993).

« La Carte archéologique de la Gaule est une entreprise collective, un laboratoire avec, à sa tête, un Directeur Scientifique et un Comité Scientifique qui réunit régulièrement à l’Institut de France des personnalités de tous les Ministères concernés, sous la direction du Secrétaire Perpétuel (Jean Leclant jusqu’en 2011 et, depuis, Michel Zink).
La première utilité des Cartes Archéologiques de la Gaule est de permettre à la communauté scientifique (universitaires, chercheurs du C.N.R.S. et étudiants en thèse) d’avoir un accès facile à la documentation nécessaire à leurs travaux pour l’Antiquité gauloise, romaine et mérovingienne (de 800 avant J.-C. à 800 après J.-C.). La collection permet également aux responsables des Collectivités de prendre rapidement connaissance d’un Patrimoine communal clairement analysé. Ces volumes participent ainsi à forger une conscience collective dans la mesure où l’on étudie l’histoire de tous les villages de tous les habitants de la France. » (Michel Provost, Directeur scientifique de la CAG).

Trésor de sanctuaire de 69 vases en argent

Carte archéologique de la Gaule – L’Eure (27)

Le 21 mars 1830 a été découvert au hameau de Villeret (commune de Berthouville) un trésor de sanctuaire de 69 vases en argent offerts à Mercure Kanetonnessis par Q. Domitius Tutus. Sur ce cliché, on reconnaît quelques-uns de ces vases : deux skyphoï à décor de centaure, trois gobelets avec jeux isthmiques, une phiale où l’on voit Omphale endormie, un simpulum orné sur le fond d’un arbre, d’un bouc et d’un Mercure nu, un plateau avec combat de cirque et scènes diverses (chasse et banquet), deux patères au manche décoré : entrés au cabinet des médailles, BNF, Paris (cliché J.-P. Godais du fac-similé au musée de Bernay). Détail et bibliographie dans CAG 27, p. 94-99.
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Statuette en bronze d’Amazone

Carte archéologique de la Gaule – Le Lodévois (34/1)

Cette statuette en bronze (hauteur 13,3 cm) d’une Amazone en train de combattre ou de chasser fut découverte en 1839 à La Madeleine, commune de Clermont-l’Hérault. Elle est vêtue d’une tunique courte, les pieds chaussés de cothurnes ; les cheveux ondulés sont réunis en chignon derrière la tête. Elle est entrée dans la collection de la Société archéologique de Montpellier (cliché Chéné-Réveillac, CCJ-CNRS à Aix). Détail et bibliographie dans CAG 34/1, p. 163-164.
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Casque d’apparat en fer d’époque mérovingienne

Carte archéologique de la Gaule – Isère-Tour-du-Pin (38/2)

En 1871, dans la tourbe, aux Rippes (commune de Vézeronce-Curtin), fut découvert, dans une sépulture princière mérovingienne, un casque d’apparat en fer avec couvre-nuque en mailles de cuivre et paragnathides de cuir. Son armature est constituée de six arceaux assemblés par des rivets à tête ronde. Il est décoré de motifs variés : écailles, croix de Saint-André, arceaux et frise de triangles. Conservé au musée Dauphinois à Grenoble (cliché musée Dauphinois). Détail et bibliographie dans CAG 38/2, p. 351-352.
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Laie en bronze creux

Carte archéologique de la Gaule – Le Lot (46)

Découvert à Cahors, rue de la rivière du Pal, le 13 mars 1872, cette laie en bronze creux (long. 32 cm x haut. 21 cm x poids 4,5 kg), devait être fixée à l’origine par quatre supports en fer. Conservé au MAN, Saint-Germain-en-Laye (cliché MAN). Détail et bibliographie dans CAG 46, p. 112.
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Colliers, bagues, monnaies…

Carte archéologique de la Gaule – La Meuse (55)

C’est dans le champ de Pierre Maulan (commune de Naix-aux-Forges), que fut découvert le 15 février 1809 un coffret en bois contenant notamment 8 colliers en or, 11 bagues (5 en or, 6 en argent), un lingot d’argent, 1450 monnaies, etc.
Le collier est formé de 5 cylindres à 6 pans alternant avec 6 bélières auxquelles sont suspendues 2 camées et 4 monnaies d’or montées en bijoux. Les monnaies d’or (aurei) sont aux effigies d’Hadrien, Caracallla et Géta, Géta et Septime Sévère. Les deux camées montrent un buste d’Athéna casquée et un buste de Julia Domna.
Au-dessus du collier, on reconnaît sur la photo une monnaie d’or d’Antonin montée pour servir de pendant à un collier d’or.
On songe à un possible « trésor de temple » du IIIe siècle (Clichés Cabinet des Médailles, BNF). Détail et bibliographie dans CAG 55, p. 452-453.
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Monnaie d’or de Valens

Carte archéologique de la Gaule – Le Morbihan (56)

A la Maison des Trois-Alouettes (commune d’Elven) a été découverte, en 1857, une monnaie d’or (solidus) de Valens émise à Antioche entre 364 et 367 apr. J.-C. (collection Musée de Vannes, fonds SPM [© photo Musée de Vannes]). Détail et bibliographie dans CAG 56, p. 127-128.
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